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La situation est tout aussi embrouillée que pour l'achat d'un véhicule neuf. Quelle stratégie adopter pour votre prochaine voiture d'occasion sachant que la menace des « ZFE » pourrait fort bien exclure des centres-villes le modèle sur lequel vous jetterez votre dévolu ? Certes, les voitures thermiques pourront être vendues réglementairement jusqu'en 2035 en Europe et rouleront, compte tenu de leur longévité, jusqu'en 2050 par le jeu des deuxièmes ou troisièmes mains, voire plus. Mais la réglementation, elle, peut s'adapter d'un trait de plume alors que l'industrie automobile est inscrite dans le temps long.
Ce décrochage temporel est durement ressenti par l'industrie automobile qui ne peut, d'un claquement de doigts, se convertir totalement à l'électrique. Elle ne le souhaite, pour certaines marques, d'ailleurs pas, préférant faire coexister les différentes motorisations. Dans ce contexte, la physionomie du marché du neuf commence à refléter, avec des arrêts de production de voitures électriques, les hésitations des consommateurs. Et ce ne sont pas les pénuries de fournitures de composants et microprocesseurs, comme c'était le cas il y a un an encore, qui l'expliquent.
Quand le neuf va, tout va pour l'occasion. Les marchés sont corrélés avec quelques semaines d'écart dans les fluctuations et on n'est guère étonnés de constater que, selon les relevés d'une étude trimestrielle du site Leboncoin, la voiture d'occasion cherche sa voie. Le dernier trimestre publié confirme en l'aggravant une tendance à la baisse constatée depuis le début 2023 qui était encore au zénith en janvier. Toutes énergies confondues et donc modèles électriques et hybrides inclus, ce sont les voitures électriques qui ont accusé la plus nette baisse de prix (- 13,0 %, à 26 420 euros), quand les hybrides connaissent le moins de variation (- 2,7 %, à 32 567 euros). Les prix des voitures à essence (- 4,2 %) et diesel (- 4,8 %), deux catégories totalisant 90 % des annonces, diminuent de manière comparable.
Louer l'électrique plutôt que l'acheter
La voiture électrique souffre de la valeur résiduelle de la batterie, difficile à apprécier dans une côte et extrêmement coûteuse à changer en cas de défaillance si elle n'est plus couverte par la garantie constructeur (en général 8 ans). Mais on sait que faire jouer une garantie est souvent très difficile, surtout lorsque l'addition s'envole allègrement au-delà de 10 000 euros. De plus, au fil du temps, les performances s'érodent et de nouvelles cellules plus performantes apparaissent. Mais elles ne peuvent pas être greffées sur un modèle ancien. La location de la batterie, comme l'a proposé Renault, tend à disparaître. Elle était pourtant une manière de se mettre à l'abri des mauvaises surprises, mais on peut aussi louer sa voiture électrique plutôt que de l'acheter. Une façon de se décharger du risque sur le loueur.
Si l'on raisonne par tranche d'âge cette fois et pour inclure les électriques plus récentes, on regardera plutôt la tranche des voitures de 2 à 5 ans. L'ensemble de ce marché, toutes énergies confondues, affiche un prix moyen de 25 890 euros au troisième trimestre, soit un repli de 5,9 % par rapport à janvier. Si cette baisse est « significative », estime Leboncoin, les prix restent tout de même « élevés et supérieurs à ceux du 3e trimestre 2022 ». En effet, on constate en un an une hausse de l'ordre de 5,8 % (24 461 euros en moyenne).
« Si on prend en compte une inflation à 5 % en un an, on peut considérer que les prix de cette tranche de véhicules ont quasiment retrouvé leurs niveaux de l'an dernier à la même période », nuance cependant Olivier Flavier, chargé de la mobilité chez Leboncoin. Les prix des voitures de moins de deux ans ont, eux, continué à augmenter (+ 2,3 %, à 30 615 euros) par rapport à janvier, « notamment car ils suivent les prix du neuf », estime le site.
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Je rigole... Une voiture électrique en montagne avec le verglas les routes mal déneigées le chauffage à fond et les phares ! Allez même pas 100 bornes et pour trouver une recharge bon courage... Tout le monde n’habite pas les grandes métropoles et ne partent pas en avion en vacances !
De Tesla disent toujours la même chose. Ils oublient qu'ils sont surveillés en permanence, que leurs trajets, vitesses et autres infractions sont suivies par leur constructeur qui peut modifier à distance les performances de leur voiture, voire l'immobiliser. Quant à l'usage de ces informations, tout est envisageable. D'habitude, on bénéficie d'un service quand on donne certaines informations, là on paie pour donner plein d'informations. Quant à la réparabilite de ces voitures, sans concessionnaire, beaucoup d'aléas. Cela ressemble à du jetable, de qualité, quoi que, mais du jetable vite dépassé. J'ai gardé ma dernière voiture, acheté d'occasion, 20 ans.
On a démasqué le pseudo d'Elon Musk. Vous aussi énoncez des poncifs comme si le fait d'avoir un véhicule électrique érigeait son détenteur en prophète et guide suprême.