Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le mouvement de protestation des étudiants de Sciences Po en faveur de la Palestine a fait grincer quelques dents, notamment celles d'Élie Semoun. L'humoriste, acteur et réalisateur a réagi en postant sur les réseaux sociaux le 29 avril : « Bandes de crétins incultes qui font la promotion du Hamas qui refuse le cessez-le-feu, qui vole l'argent destiné aux Palestiniens, qui les tient en otage, etc., etc. Quand ils seront en France, on les enverra les recevoir. »
Un message qui a entraîné des « menaces très graves » contre celui qui est actuellement à l'affiche de Ducobu 5, au point qu'Élie Semoun a pris la décision de porter plainte, comme l'a relayé Le Parisien dimanche 5 mai. « J'ai traité les étudiants de Sciences Po de “crétins incultes” dans un tweet. Je n'aurais peut-être pas dû… Ce n'étaient sans doute pas les bons mots », regrette l'humoriste, qui reconnaît se sentir « tellement en colère et impuissant face à cette vague antisémite, devant toute cette ignorance ». Celui qui prépare le retour des Petites annonces avec Franck Dubosc déplore un « antisémitisme décomplexé, généralisé ».
Happé par les réseaux sociaux
« Aussitôt après mon post, j'ai reçu des menaces de mort, une déferlante de haine et d'insultes me traitant notamment – puisque c'est aujourd'hui la règle – de sale sioniste », raconte le comédien, qui a « la certitude que les temps vont être durs pour les Juifs ». Élie Semoun dénonce une vague d'antisémitisme depuis le 7 octobre, « au moment où l'on pouvait s'attendre que le monde serre les rangs autour des Juifs, partage notre douleur ». Et d'ajouter, impuissant : « Je m'attendais à une vague durable d'empathie, et puis non. »
L'ex-comparse de Dieudonné avoue être probablement « trop happé par les réseaux sociaux depuis le 7 octobre ». Comme beaucoup de personnes sidérées par la violence de l'attaque du Hamas sur Israël, l'acteur ne voit « que ça » et « ne parle que de ça ». « C'est devenu obsessionnel. Ma compagne me dit d'ailleurs de décrocher… », confie-t-il.
Élie Semoun, qui avait déjà dénoncé un « deux poids deux mesures » dans les appels au cessez-le-feu, constate que le conflit s'est exporté dans le monde entier. Sciences Po n'est en effet pas le seul établissement où les étudiants organisent des manifestations, loin de là. Les campus américains sont aussi sujets aux appels de leurs étudiants, qui demandent, entre autres, au gouvernement de Joe Biden de cesser l'envoi d'armes aux soldats israéliens. Il en va de même dans les universités britanniques ou encore australiennes.
De son côté, le comédien ne supporte pas « de voir ces meutes hurlantes s'agiter seulement quand cela concerne Israël et les juifs ». « Étrange, cette obsession… Moi qui pensais naïvement que cette haine débridée était reléguée dans l'histoire au chapitre Seconde Guerre mondiale. Le répit est terminé », conclut Élie Semoun.
Très bons mots de Semoun qui s'appliqueraient aussi bien aux représentants de LFI... À ceux qui pensent qu'il n'y a qu'une minorité agissante à Science Po, ils se trompent : 55% des étudiants disent voter LFI et donc, s'ils ne vocifèrent pas tous en keffieh en se faisant les porte-voix du Hamas, une majorité doit donc les trouver sympathique cette minorité agissante.
Mais si Élie, c'étaient les bons mots, car à mal nommer les choses... La suite est connue.
Effectivement des ânes incultes ces pseudos étudiants de l'ultra gauche melenchoniste !