Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Le tableau L'Origine du monde de Gustave Courbet (1819-1877) a été tagué à la peinture rouge en ce début d'après-midi, ce lundi 6 mai au centre Pompidou-Metz. L'œuvre était prêtée par le musée d'Orsay dans le cadre d'une exposition consacrée à Jacques Lacan : Lacan. Quand l'artiste rencontre la psychanalyse.
Selon les informations du Républicain lorrain, deux jeunes femmes proches du mouvement #MeToo auraient dégradé le plus célèbre nu avant de se faire interpeller par la sécurité. D'après France Bleu Metz, peu avant 14 heures,l'inscription Me Too a été inscrite à la peinture sur la vitre. Comme le racontent nos confrères, il s'agit « un groupe de personnes » qui a voulu taguer plusieurs œuvres, dont celle de Gustave Courbet. Une partie des auteurs des dégradations ont réussi à fuir. À noter que la toile, datant de 1866, ne devrait pas avoir subi de dégradations, l'œuvre étant protégée par une vitre.
Le musée fermé jusqu'à mercredi
Selon une information transmise à l'AFP, cette action malveillante a été menée notamment par l'artiste performeuse franco luxembourgeoise Deborah de Robertis. Cette dernière a par ailleurs été récemment condamnée pour s'être montrée nue en 2018 devant la grotte sanctuaire de Lourdes. Elle est également connue pour avoir montré son sexe devant la Joconde en 2017.
À LIRE AUSSI Sanctuaire de Lourdes : une artiste crée un scandale en se dénudantCette opération, nommée « On ne sépare pas la femme de l'artiste », devait s'inscrire dans un « mouvement mondial », pour dire que « ce qui était permis autrefois, maintenant les jeunes gens n'en veulent plus ». D'après les informations de France Bleu, la direction compte rouvrir les portes du musée mercredi, une fois les investigations des équipes de police terminées.
A lire les explications "philosophiques" de la meneuse-initiatrice de cette barbarie, on trouve une certaine Deborah de Robertis, que les études d'art ont conduite à rejeter les oeuvres réalisées sans son "imprimatur" personnel : un scandale que je vous dis !
Elle nous confie son profond sentiment artistique : "Au début oui, ça m’a provoquée donc je suis allée encore davantage dans ce sens. C’était une manière de répondre à la provocation par la provocation. Puis, plus tard, j’ai fait mes performances à Lourdes [31 août 2018], j’ai réalisé #Marianneiswatchingyou et les Marianne [15 décembre 2018], plus sobres. Mais cette évolution dans mon travail s’est faite naturellement, ça n’avait pas de lien direct avec le regard que l’on pouvait porter sur lui. "
J'appelle ça du vomi...
En tous cas elles ont étalées leur ccccc... Ies ça c'est sur.
"MeToo" ? Non simple jalousie primitive, confirmée d'ailleurs par les exhibitions relevées de " l'artiste " franco-luxembourgeoise...