Temps de lecture : 3 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
C'est une énorme vague. Pas encore un raz-de-marée. Surfant sur le décollage du marché des voitures électriques, les constructeurs chinois et fabricants de batteries accélèrent ou débarquent en force en Europe. L'interdiction par l'Union européenne des moteurs thermiques en 2035 est une formidable opportunité pour eux. En 2020, Aiways fut la première start-up chinoise à introduire un véhicule électrique sur le marché européen, le SUV U5.
BYD, Dongfeng (marque Forthing), SAIC (marque MG), Leapmotor, Geely, CATL… Au salon IAA Mobility qui se tient cette semaine à Munich, ils représentent 40 % des exposants. Ils viennent ainsi chasser sur les terres des géants allemands que sont BMW, dont le siège aux quatre cylindres verticaux se situe à Munich, Volkswagen et Mercedes.
À LIRE AUSSI BYD Sea...
2035 c'est encore loin. J'aurai 82 ans ! Mais d'ici là je continuerai à faire ronfler mon gros V6 de 3 litres Mercedes. Ce sera l'un de mes derniers plaisirs dans cette vallée de larmes que fut ma triste vie. Mais il est vrai que faire la route vers la Suisse dans ce salon roulant ultra puissant autant que confortable est un pur bonheur ! De même que, plus rarement disons le, sillonner les routes cévenoles avec la B. A calée sur "S" (sport). Oui, la vie des miséreux de ma sorte s'éclaire parfois de joies simples mais hélas fugitives "panem caseumque escior". En attendant le jour où la croix promise à tous m'ouvrira grand ses bras.
Faire comme les américains : pas de subventions aux véhicules non fabriqués en UE ou comportant trop de pièces d'origine étrangère. Nous avons bien le droit de cibler nos aides ?
Il parait qu'en Chine, la voiture électrique ne marche pas du tout, et que des "cimetières" de ces véhicules naissent sur l'ensemble du pays. Veulent-ils faire de même en Europe ? Je pense que quand c'est pour faire des grosses conneries, ont est assez fort pour les faire nous mêmes !