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« Choisir, c'est renoncer », aurait dit un jour André Gide. Elon Musk a choisi Berlin et renoncé à Paris. Prenant par surprise l'auditoire lors de la remise du trophée du « volant d'or », mardi soir à Berlin, le patron visionnaire de Tesla a annoncé, le teint jovial dans sa grande veste noire, que sa future « gigafactory » pour produire sur le Vieux Continent des Tesla Model Y et Model 3 et des batteries s'installerait en Allemagne. À la clef, environ 10 000 emplois et un investissement outre-Rhin de centaines de millions, voire de 2 milliards d'euros, le montant estimé pour la construction récente de son usine de Shanghai. Autant dire que les représentants des pays européens se bousculaient au portillon de Tesla, à Palo Alto. En dévoilant ses préférences berlinoises, après le Nevada, F...
Vous savez, ce « syndicat » qui se fiche de détruire des emplois par ses appels à la grève en plein confinement.
Tout d'abord Elon Musk aime parler construction de voitures avec des ministres de l'industrie. A l'époque, le gouvernement n'en comportait pas. L'industrie est inconnue à l'agenda de Macron, rappelons-nous comment il a lâchement abandonné ALSTHOM dans le cadre du pillage extraterritorial juridique de l'impérialisme américain. Macron vient juste de nommer un sous-ministre de l'industrie chez Bruno Lemaire. Il n'est certainement pas dans l'esprit d'un ministre des finances de créer de l'activité industrielle. Ce n'est pas grave, dépêchons-nous de construire des centrales nucléaires propres (on peut) pour alimenter l'Allemagne en électricité.
En Allemagne les salariés seront contents et les demandes syndicales se régleront dans la discussion et non dans la grève, pas de blocus façon CGT