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Quand on veut prendre le pouls des Bourses européennes, en ce début d'année, et tenter d'esquisser, même si c'est loin d'être évident, des perspectives pour les mois qui viennent, Stéphane Boujnah est l'interlocuteur idoine. Depuis novembre 2015, cet ancien conseiller de Dominique Strauss-Kahn à Bercy préside Euronext, la plateforme qui gère les Bourses de Paris, Milan, Amsterdam, Bruxelles, Dublin, Lisbonne et Oslo.
Chaque jour, entre 8 et 12 milliards d'euros s'échangent sur ses marchés qui, une fois agrégés, représentent 7 000 milliards d'euros de capitalisation. Redémarrage des introductions de sociétés en Bourse, stabilisation des taux d'intérêt, regain des investisseurs pour les actions, retour du projet de marché unique européen des capitaux… Voici un petit tour d'horizon de ce q...
Lorsque je fais le cours sur les parties prenantes, je démontre la symétrie entre la situation américaine dominée par les actionnaires, et la Française dominée par l'Etat et la FP, et non seulement ces parties prenantes sont indifférentes au sort des autres et à l'environnement, mais la rivalité se situe entre eux.
Dans notre situation actuelle, l'économie est financée par les investisseurs internationaux, qui sont en fait l'épargne des ménages et les caisses de retraite des salariés.
En France, l'épargne des ménages est recyclée par L'Etat pour financer son déficit et sa dette et les retraites du public financées par le budget, ce qui permet des pressions politiques pour obtenir des avantages indus en regard des cotisations.
Christian Noyer a mon respect, mais sa mission n'est pas facile.
Leur absence, plutot, leur interdiction décrétée par les syndicats de la FP est un de nos gros problèmes. Ça a de multiples conséquences dont la plus importante est : des retraites insuffisantes pour des cotisations chères.
Je pense exactement le contraire. Confier l'organisation des marchés financiers aux zénarques équivaut à les condamner à la peine capitale.