J’peux pas, j’ai dictée

Qui sont ces fous d’orthographe qui consacrent leur temps libre à plancher sur cet exercice à l’origine purement scolaire ? Décryptage.

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Bernard Pivot en 2005, lors de la finale des derniers Dicos d’or, qu’il avait créés en 1995.
Bernard Pivot en 2005, lors de la finale des derniers Dicos d’or, qu’il avait créés en 1995. © JOËL ROBINE/AFP

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« Des moutons-sssss étai-eeee-nnn-ttt… » Lorsque Fernandel joue les professeurs de l'ancien temps dans l'adaptation au cinéma de Topaze de Pagnol, on se sent soudain comme le petit écolier en blouse derrière son pupitre, les yeux écarquillés, essayant de comprendre ce que l'enseignant essaie de lui dire en prononçant toutes les lettres finales des mots. On a un peu de trac et beaucoup de peur qui peuvent nous faire perdre nos moyens. À quoi bon ? La dictée, souvent fastidieuse, pénible et rébarbative, ne serait pas la panacée : « Le culte de l'orthographe est servi par la grand-messe de la dictée », s'amuse l'éminent linguiste Bernard Cerquiglini, alors même que ce ne serait pas l'exercice le plus formateur : « L'autodictée est bien plus efficace, tout comme les exercices d'accord… Mais...

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