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Il était le passeur suprême, le nautonier de la littérature, l'instituteur national. Avec Bernard Pivot, mort lundi 6 mai 2024 à l'âge de 89 ans, s'efface un maître de cérémonie des saveurs écrites, un goûteur de vocables, un maître des joutes du verbe. Plusieurs décennies durant, il aura exposé des écrivains devant ses caméras, débridant leurs timidités, faisant concerter leurs dissemblances. Expert en maïeutiques salées, il avait acquis dans la légende nationale une place qui lui valut non seulement sa statue au musée Grévin, mais aussi l'autorité depuis lors indépassée d'un prescripteur de bons livres, qu'il humait avec délices comme une liqueur en fût.
Né en 1935 à Lyon, Bernard Pivot était l'enfant d'un couple d'épiciers de la très patricienne avenue Foch. Il se souvenait de cette b...
@ Bashing Premier (à 07 h. 17)
Vous avez raison de me reprendre ; après vérification sur les propos exacts du Président Macron, il s'agit bien de "UNE" et non de "DE".
Je vous ferai remarquer que je ne faisais que rapporter les propos du Président, avec, en effet, une regrettable erreur d'interprétation de ma part, mais aucunement intentionnelle. Ce qui ne vous permet pas de dire que je ne suis pas capable d'en comprendre la différence de sens.
De toute façon cela ne change rien sur le fond. Le Président ne reconnaissant pas une Culture spécifique à la France, mais une Culture française intégrée dans un patchwork d'un nombre indéfini de cultures exogènes. J'aurais voulu voir la tête de Bernard Pivot en entendant une telle chose dans sa formule originale. Cdlt.
C’était mieux avant mais Chancel, Dumayet, Pivot, Santelli cela avait une autre gueule.
@Clicoeur 06-05-2024 • 18h16 : Macron n'a jamais déclaré "Il n'y a pas DE culture française" mais "Il n'y a pas UNE culture française". Toute personne maîtrisant la langue française est parfaitement capable de comprendre que ces deux expressions n'ont absolument pas la même sémantique : grammaticalement, la première forme est dite "privative", la seconde est "inclusive". Bernard Pivot maîtrisait parfaitement cette différence, mais visiblement ce n'est pas votre cas, puisque sept ans plus tard, vous continuez à citer cette phrase de manière erronée, sans comprendre le contresens que cela implique.
J'ai toujours adoré ces personnes qui s'autoproclament "patriotes" et qui sont incapables de maîtriser correctement la langue de leur "patrie"...