Temps de lecture : 8 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
L'Union européenne reconnaît officiellement 24 langues mais seulement trois langues de travail au sein des institutions : l'anglais, le français et l'allemand. En vérité, l'anglais domine outrageusement et encore plus depuis 2019 lorsqu'Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a choisi comme directeur de cabinet, Bjoern Seibert, un Allemand qui ne parle pas le français. Dès lors, les documents de travail de la Commission ont basculé en anglais… Au total, 70 % des documents de travail ne sont plus lisibles qu'en cette langue. Un triomphe post-Brexit inattendu pour Londres !
Toutefois, des voix s'élèvent pour remettre en cause le maintien de l'anglais comme langue de travail. En effet, dans cette UE post-Brexit, l'anglais est la langue maternelle de seulement 1,3 % de la popul...
Au rythme où vont les choses, je dirai plutôt l’arabe.
Il est grand temps de construire une langue européenne (l'équivalent de l'arabe littéraire dans le monde arabe) qui soit ne fusion de toutes les langues européennes en ne prenant que le meilleur et en évitant le pire, facile a lire et a parler, naturelle et belle, neutre pour ne privilégier personne, Allez au boulot les linguistes, c'est le genre de choses que vous savez faire, les meilleurs d'entre vous l'ont déjà prouvé dans le passé !
La question n'est pas de savoir quelle est actuellement la langue la plus parlée et apprise dans le monde, mais quelle (s) langue(s), parmi les 24 officielles devrai(en)t être utilisée(s) préférentiellement'et non exclusivement) dans le fonctionnement des institutions.
Jusqu'à présent, aucun pays petit ou grand n'a choisi sa ou ses langues officielles sur la base du nombre de locuteurs au niveau mondial.
Si l'on considère l'Union européenne comme une entité politique à part entière, c'est le nombre de locuteurs pléniers, qui devrait être le premier critère.
Quand on s'adresse aux citoyens, c'est dans leurs langues qu'il faut le faire, pour autant qu'on la ou les parle. Quand Ursula von der Leyen s'adresse aux Européens à 75% du temps (discours sur l'état de l'Union) en anglais, elle commet une très grave erreur psychologique et politique.