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Enfin, Jordan Bardella est entré dans la campagne ! Enfin, il a accepté de débattre. Enfin, nous pouvons admirer la dextérité du favori des sondages (+ de 30 %) à esquiver les attaques les plus tranchantes de ses adversaires. Le champion du média training a, en effet, mijoté quelques astuces pour se sortir des situations les plus difficiles. Voyons comment il s'y prend.
1. La distanciation
Jordan Bardella ne supporte pas qu'on lui rappelle les accointances russes du RN. Lui déclare qu'il soutient urbi et orbi l'Ukraine mais ne souhaite pas entretenir « l'escalade » du conflit. Seulement, il est embêté : Thierry Mariani, son collègue eurodéputé, lui, n'a jamais caché qu'il était un ferme et constant soutien du régime russe. Il fréquente leurs élites. Il approuve l'annexion de la Crimée don...
Article peut convainquant où
l’on peut lire, par exemple :
« Jordan Bardella décrit d'abord Frontex comme une agence de voyages qui favorise l'arrivée des migrants en Europe. Et Marine Le Pen n'a cessé de le répéter. Mais, dans ce cas, comment expliquer le recrutement de Fabrice Leggeri en 3e position sur la liste du RN ? ».
Fabrice Leggeri a démissionné parce qu’il voulait faire respecter les frontières et pas en être réduit à diriger une agence de voyages.
Sa présence en 3ème position sur la liste RN est évidemment très cohérente.
Hautement intéressant car sans parti pris. J'attends dans vos prochains numéros le même genre d'article sur les candidats des autres partis ; ainsi je pourrai faire mon choix en toute objectivité !
@la gauloise,
1, on est déjà dans le mur, on ne voit pas bien comment ce peut être pire...
2, sur l'immigration c'est une question de VOLONTÉ et de budget, mais quand on voit les budgets mobilisables pour l'Ukraine ou les JO, je pense que sur un sujet où le pays, et l'Europe, jouent leur avenir, on doit pouvoir trouver...