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Dans le documentaire Des blouses pas si blanches, diffusé ce dimanche 5 mai sur M6, l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn affirme avoir subi du harcèlement sexiste et sexuel, lorsqu'elle était médecin au début des années 2000.
À cette époque, elle aspire à devenir professeure. Une annonce qui avait fait réagir le président de la communauté médicale. Il « avait dit : “Agnès Buzyn est venue me voir dans mon bureau pour parler de sa candidature comme professeure. C'est drôle, à chaque fois que je la vois arriver dans mon bureau, je l'imagine avec un fouet et des bottes “ », raconte-t-elle dans le documentaire. « C'est incroyable ! Qu'on me renvoie à un fantasme sexuel était atroce », déplore l'ancienne ministre.
« Ça a été d'une telle violence »
Une fois devenue professeure, Agnès Buzyn est alors confrontée, selon elle, au harcèlement de ses confrères. « Le fait d'avoir un titre, tout d'un coup, les rend fous furieux […]. Je sens une immense agressivité de mes collègues […]. J'ai ressenti que les hommes ne supportaient pas d'avoir une femme hiérarchiquement au-dessus d'eux », se souvient l'ex-médecin. Alors qu'elle travaillait à l'hôpital Necker, la situation ne s'améliore pas. « J'ai cru que j'allais mourir, sincèrement. Ça a été d'une telle violence, d'une telle mise à l'écart. J'étais épuisée. Je pense que si je n'avais pas eu des enfants, à cette période-là, j'étais vraiment présuicidaire », estime Agnès Buzyn.
À LIRE AUSSI « Alors, on est nue sous la blouse ? » : quand l'hôpital fait son #MeTooEn 2003, la professeure prend conscience d'une « anomalie », en apprenant que la commission chargée de sélectionner les futurs cadres de l'hôpital est exclusivement composée d'hommes. « Je me suis dit : Comment se fait-il que dans un groupement hospitalier qui comprend l'hôpital européen Georges Pompidou, l'hôpital Necker, l'hôpital Cochin, comment se fait-il que, pour une commission qui doit identifier les futurs cadres de l'hôpital, ils n'aient trouvé que 32 hommes et aucune femme ? », se questionne-t-elle.
Marine Lorphelin témoigne également
L'enquête – réalisée par la journaliste Marie Portolano et diffusée à 23 h 10 – révèle également d'autres témoignages de médecins, infirmières, aides-soignantes et étudiantes. Marine Lorphelin, Miss France 2013, qui a déjà pris la parole pour faire part de son expérience, affirme par exemple qu'on lui aurait « proposé d'effectuer un toucher vaginal sur une patiente endormie » alors qu'elle était étudiante en médecine.
Des révélations qui surviennent alors que le mouvement #MeToo Hôpital semble prendre de l'ampleur. En réponse aux nombreux témoignages de faits de violence et de harcèlement dans le milieu hospitalier, le ministre délégué en charge de la Santé Frédéric Valletoux avait réagi en avril dernier sur France Inter : « La culture de l'impunité, si tant est qu'elle existe ici ou là, c'est terminé. »
@ pepere5000 "Après, être nommée très rapidement professeur car elle est la belle fille de Simone Veil". Insinuation sans fondement. Rapidement dites-vous ? Vous ignorez (volontairement ?) les conditions d'accès au professorat de médecine. Plus exactement, à 42 ans, après avoir obtenu deux doctorats, être un expert reconnu pour avoir conduit une carrière hospitalière et universitaire en recherches sur les leucémies et en hématologie...
Chez les médecins, les coups dans les chevilles c'est monnaie courante, particulièrement dans les hôpitaux pour rejeter une faute commise lors d'un diagnostic ou un traitement... Toutefois si, à la suite d'un décès la famille décide d'aller en justice et bien sûr commence par suivre le processus, asso de défense (gérée d'ailleurs par des médecins... Conseil de l'Ordre. Alors là tous les médecins se soutiennent... On ne sait jamais... Là même situation pourrait leur arriver... Ne comptez pas non plus sur les expertises médicales, elles sont très discrètement en main de cette "solidarité nauséabonde" Voilà le monde médical ennemi et solidaire...
Une carrière largement politico médicale, largement accélérée jusqu'à un poste ministériel,
simplement parce que belle fille de Simone VEIL.
Ayant réussi médecine, je doute qu'Arlette Laguillér ait bénéficié d'une telle vitesse de propulsion ! Tout au plus terminait -elle, simple médecin hospitalier.
Le sexisme se trouve parfois totalement dénaturé comme c'est le cas ici par madame Buzin.