« La Provence » : les coulisses de la crise du quotidien appartenant à Rodolphe Saadé

LETTRE MÉDIAS. La une critiquée en haut lieu, un climat de suspicion en plein rachat de BFMTV, la rupture avec le SNJ… tous les ingrédients d’une longue crise sont réunis.

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Les ventes papier de La Provence ont chuté de 10 % depuis le début de l’année.
Les ventes papier de La Provence ont chuté de 10 % depuis le début de l’année. © Adil Benayache/SIPA / SIPA / Adil Benayache/SIPA

Temps de lecture : 7 min

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Il y a au moins trois clés de compréhension à la crise qui a éclaté au sein du quotidien La Provence, basé à Marseille et détenu depuis la fin 2022 par le PDG de l'armateur CMA CGM, Rodolphe Saadé. La première et la plus évidente est son élément déclencheur. Il s'agit de la une du jeudi 21 mars sur l'opération « Place nette XXL » lancée deux jours plus tôt par le président Emmanuel Macron afin de contrer l'avancée du trafic de drogue dans la cité phocéenne.

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Commentaires (20)

  • Bisboy

    Pas toujours judicieux de crier "Au loup... "... Il y a peu, à la suite d'une ingérence de l'actionnaire principal jugée scandaleuse par les rédacteurs d'un hebdo bien connu, le JDD pour ne, pas le nommer, grève de l'ensemble des journalistes, et le monde médiatique de jurer que l'hebdo en question ne s'en remettrait pas, son "redchief" démisionne, pourtant peu enclin à rouler des mécaniques. C'est la fin, l'extrême Droite ne passera pas... Et que pensez-vous qu'il arriva ? Le JDD, certe pas l'organe de LFI, ne s'est jamais si bien porté...

  • Kermit12

    @Kermit12 23-03-2024 • 19h30

    Lire : "CE qui peut", et pas "QUE qui peut"...

  • guy bernard

    Depuis quelques années déjà, la gauche perd le monopole de l'information et, sans jugement de valeur, un journal neutre ou de droite, trouve aujourd'hui son public, alors que les "organismes officiels", qui se sont révélés des lobbyistes de la gauche et de la FP ne sont même plus invités à s'exprimer.
    Aujourd'hui, dans le Point, on fait appel à des economistes sérieux et objectifs, par exemple Philipe Dessertine, alors qu'il y a un certain temps, on aurait demandé son avis à l'OFCE.
    Il en est de même avec le faux diagnostic sur Malthus, dans l'imaginaire commun, et dont j'ai enseigné plus de 16 ans qu'il était faux, l'ayant moi-même appris en urbanisme opérationnel il y a plus de 50 ans aujourd'hui.
    L'Histoire de notre pays est faite de pertes de monopoles, et il ne s'agit pas de main mise sur une rédaction, mais d'une dépolitisation pour aboutir à un vrai journal, et qui, en plus, se vend !