Edito

Permis de conduire : le déni français

Un chauffard octogénaire a tué deux piétons en trois mois. Mais personne n’ose toucher au permis de conduire à vie, cet avantage acquis bien français !

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Chose promise, chose due. Élisabeth Borne s'était engagée, en mai dernier, à présider un comité interministériel de la sécurité routière (CISR) au mois de juillet. Elle tient parole ce lundi. Au menu : la création d'un délit d'« homicide routier » afin de répondre aux vœux des associations de victimes, choquées par la qualification d'homicide involontaire pour des actes commis sous l'empire de l'alcool ou de stupéfiants.

La Première ministre avait annoncé cette réunion au sommet après une série de drames, tels le fauchage mortel par un automobiliste alcoolisé d'Antoine Alléno, le fils du chef étoilé Yannick Alléno, et l'accident provoqué par le comédien toxicomane Pierre Palmade. « L'ambition de ce CISR est de porter des mesures protectrices, équilibrées et adaptées au quotidien de milli...

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Commentaires (122)

  • Watys

    Si les contrôles de police étaient plus fréquents, il y aurait moins d'accidents.

  • Vertgandaski

    Attention, il est tentant de faire prendre des décisions personnelles et qui devraient être de bon sens, par l'état, surtout en France.
    C'est facile, mais personnellement, je ne suis pas pour surmédicaliser, notre société, qui l'est déjà trop.
    Vous avez déjà oublié, la" gestion administrative du covid, présentée bien sûr comme médicale ?
    Peut être pouvons nous nous autoriser à conduire, pour aller faire pisser le chien.

  • dryvesbleu

    Je conduis de 20 à 25 000 km par an depuis l’âge de 18 ans et aime cela. Je continue à circuler avec plusieurs types de véhicules très ou moins puissants, plus ou moins anciens. J’ai toujours mes 12 points sur mon permis d’origine et un bonus maximum depuis leurs instaurations. Jamais d’accident.

    Pourtant je ne suis pas opposé à un contrôle épisodique de la vue, l’ouïe, les réflexes et la compréhension pour les seniors de plus de 70 ans. Mais il faut aussi assortir cette mesure de contrôles annuels des aptitudes à conduire des jeunes conducteurs avec dépistages systématiques des addictions (les stupéfiants sont dépistables dans les urines jusqu’à 3 semaines après la prise) et rappel des bases élémentaires du code de la route et du civisme.
    Sur ces derniers points il y a fort à craindre que les seniors ne soient pas les plus mal notés.
    De vrais statistiques sur les accidents graves par tranches d’âge des responsables seraient une véritable information que Le Point devrait initier.

    Le médecin traitant a aussi son rôle à jouer en déconseillant avec fermeté à certains patients d’arrêter de conduire et d’informer si possible la famille. Mais ce n’est pas à lui de statuer pour ses propres patients.