Dérèglement climatique : vers une migration en masse des serpents venimeux

Selon une étude, le dérèglement climatique risque d’entraîner la migration à grande échelle d’espèces de serpents vers de nouvelles régions du monde.

Par Lola Dhers pour Le Point

Temps de lecture : 1 min

Lecture audio réservée aux abonnés

Une nouvelle conséquence inquiétante du dérèglement climatique. The Guardian relaie vendredi 3 mai une étude parue dans la revue scientifique The Lancet selon laquelle les serpents venimeux sont susceptibles de migrer en masse à cause du réchauffement de la planète. Or, les auteurs de l'étude constatent également que de nombreux pays ne sont pas préparés à l'arrivée de nouvelles espèces de reptiles.

La newsletter sciences et tech

Tous les samedis à 16h

Recevez toute l’actualité de la sciences et des techs et plongez dans les Grands entretiens, découvertes majeures, innovations et coulisses...

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Selon les chercheurs, le Niger, le Népal, la Namibie, le Myanmar ou encore la Chine sont les pays qui gagneront le plus grand nombre de serpents venimeux en provenance de pays voisins si le climat continue à se réchauffer. The Lancet alerte sur le fait que les pays à faible revenu d'Asie du Sud et du Sud-Est ainsi que certaines régions d'Afrique seront très vulnérables à l'augmentation du nombre de morsures de ces animaux.

« Assurer notre sécurité et celle de notre environnement »

La majorité des espèces de serpents venimeux va voir son aire de répartition se contracter. En cause, la disparition des écosystèmes tropicaux et subtropicaux. Certaines espèces devraient par exemple perdre plus de 70 % de leur aire. « Plus les terres sont converties pour l'agriculture et l'élevage, plus elles détruisent et fragmentent les habitats naturels dont dépendent les serpents », expliquent notamment les chercheurs à l'origine de l'étude.

À LIRE AUSSI Ce que nous enseigne l'imposant glacier suisse d'Aletsch

« Nous craignons également qu'ils mordent davantage de personnes si les températures chaudes, les phénomènes météorologiques humides et les inondations qui déplacent les serpents et les personnes deviennent plus fréquents », déplorent-ils. Les scientifiques appellent donc à « réfléchir à la manière dont nous pouvons assurer notre sécurité et celle de notre environnement ».

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (10)

  • haryhole

    Pourquoi la migration des serpents devrait-elle inquiéter alors que les vagues de migrations humaines sont considérées comme une chance par certains ? Encore une fois, deux poids deux mesures. Qu'en pensent les défenseurs des droits des animaux ?

  • bd31

    Il est évident que plus la population mondiale grossit plus la probabilité que le nolbre de personnes mordues augmente. Ou comment faire du buz avec le changement climatique et convaincre qu'il fait lutter contre le changement climatique. C'est triste de voir où les chercheurs en arrivent pour convaincre de la véracité de leurs prévisions. Le réchauffement est une évidence et il a commencé il y a 10 000 ans et on ne sait pas si cela sera inversé et quand. Ce qu'on présume c'est que l'activité humaine accélère le phénomène

  • Biglotron

    Après les puces de lit, maintenant les serpents...
    J'attends avec impatience un article sur l'influence du réchauffement climatique sur la prolifération des morpions problème qui intéresse davantage de monde qu'on pourrait le croire ! )