Seine-Saint-Denis : une nouvelle fusillade à Sevran fait deux morts

Les deux victimes étaient connues des services de police. En moins de 48 heures, à Sevran, cela fait deux fusillades qui seraient liées au trafic de drogues.

Par Lola Dhers pour Le Point

Des policiers déployés à Sevran après une fusillade survenue dans la nuit du 3 au 4 mai 2024. 
Des policiers déployés à Sevran après une fusillade survenue dans la nuit du 3 au 4 mai 2024.  © Poitout Florian / Poitout Florian/ABACA

Temps de lecture : 2 min

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Sevran est de nouveau le théâtre d'une fusillade mortelle. Deux hommes ont été tués par balle, ce dimanche 5 mai, aux alentours de 18 h 30 dans la commune de Seine-Saint-Denis, rapporte notamment Le Parisien. Selon des sources policières à l'AFP, ils étaient âgés de 33 et 35 ans et étaient connus pour violences et trafic de stupéfiants. Un ou plusieurs hommes, actuellement en fuite, auraient ouvert le feu sur les victimes.

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« Deux morts ce soir. La Seine-Saint-Denis, ce n'est pas la Californie, c'est le Far West. Soutien à tous les policiers de ce département rongé par le trafic de drogue et la délinquance », a dénoncé le syndicat de policiers SCSI à propos de ce nouveau drame. Le procureur de Bobigny a expliqué au Parisien qu'il avait saisi la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

Le « fléau insupportable » du trafic de drogue

Laurent Nuñez s'est rendu sur place, ce dimanche soir. Le préfet de police de Paris a appelé à la « prudence » : « Il n'y a aucun lien qui est établi » entre cette nouvelle fusillade et celle survenue dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-il affirmé. « Nous sommes aux côtés des élus pour les appuyer dans ce combat contre le trafic de stupéfiants », a-t-il aussi assuré.

Ce nouveau fait divers intervient en effet moins de 48 heures après un précédent drame ayant causé la mort d'une personne et fait plusieurs blessés graves. « Le déchaînement inouï de cette violence ne se produit pas par hasard. C'est le trafic, l'argent sale de l'économie de la drogue qui est responsable », avait alors déclaré le maire de la ville dans un communiqué. Pour Stéphane Blanchet, cette économie, « un phénomène national, voire international, d'ampleur » est « un fléau insupportable » pour les riverains.

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Commentaires (26)

  • xwm38

    La GB qui a toujours contrôlé ses frontières a "accueilli" plus de 700. 000 immigrés clandestins en 2023 pl3 50. 000 qui ont demandé l'asile politique. Ces 50. 000 sont les seuls concernés par l'envoi au Rwanda. Les autres sont introuvables ! Soyons certains qu'il y aura beaucoup moins de demandes d'asile, mais pas moins d'immigration.

  • bourgeounours

    J'ai résilié mon abonnement ce matin pour cause de décès. Je ne suis toutefois pas mort. Je vais essayer de continuer tout seul comme je pourrai. Merci encore pour tout.

  • L'Horizon

    Une réussite des politiques europeistes et sans frontieristes depuis 50 ans.