Macron condamne avec « fermeté » les blocages dans les universités françaises

« Empêcher le débat n’a jamais aidé à la résolution d’un conflit », a insisté le chef de l’État à propos des manifestations pro-palestiniennes d’étudiants.

Par L.D. avec AFP

Emmanuel Macron le 30 avril 2024. 
Emmanuel Macron le 30 avril 2024.  © Lemouton Stephane / Lemouton Stephane/Pool/ABACA

Temps de lecture : 1 min

Lecture audio réservée aux abonnés

Des actions qui « empêchent le débat », selon lui. Dans un entretien à La Provence et à La Tribune Dimanche publié ce samedi 4 mai, Emmanuel Macron condamne « avec la plus grande fermeté » les blocages à Sciences Po et dans les universités de manifestants pro-Palestiniens. « Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd'hui en particulier à Gaza bouleverse – la France appelle d'ailleurs à un cessez-le-feu immédiat – mais empêcher le débat n'a jamais aidé à la résolution d'un conflit », souligne le chef de l'État.

La newsletter politique

Tous les jeudis à 7h30

Recevez en avant-première les informations et analyses politiques de la rédaction du Point.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Emmanuel Macron trouve « tout à fait légitime et même sain et rassurant que notre jeunesse puisse dire que l'actualité internationale la touche et qu'elle en débatte », mais « intimer l'ordre à un établissement d'avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas la République », martèle-t-il.

« Favorable » à l'évacuation par les forces de l'ordre

Le président est donc « favorable » à l'évacuation par les forces de l'ordre des universités bloquées « à la demande des établissements ». Selon lui, les étudiants qui bloquent les établissements sont « politisés. Certaines formations, comme La France insoumise, ont considéré que c'était une manière pertinente de mener le combat. Il est simplement contreproductif et inacceptable qu'au nom de leurs combats, ils empêchent le débat », tranche-t-il.

À LIRE AUSSI Face aux militants pro-Gaza à Sciences Po, l'exaspération grandissante des professeurs

Les forces de l'ordre ont évacué vendredi des militants pro-Palestiniens de Sciences Po Paris, mettant rapidement fin à l'occupation du prestigieux établissement. Plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu ces derniers jours sur des sites de Sciences Po et dans des universités, entraînant dans certains cas l'intervention des forces de l'ordre, en écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux États-Unis.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (40)

  • belouga4

    Quelle fermeté, ça fait frémir !

  • Grillon66

    Il lui a fallu tout ce temps pour réagir, mais la suite que fais t’on ? Sans suite

  • Bensyl

    Il manque quand même un petit " nous ne lâcherons rien".