Salon du Bourget : voici venu le temps des meetings

Pendant trois jours à partir de ce vendredi vont se succéder les présentations en vol. Comment vivre au mieux ces manifestations ?

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Du vendredi 23 juin au dimanche 25 juin, le Salon du Bourget est ouvert au grand public.
Du vendredi 23 juin au dimanche 25 juin, le Salon du Bourget est ouvert au grand public. © MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP

Temps de lecture : 9 min

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Une fête en deux temps, c'est le rythme du Salon aéronautique et de l'espace de Paris au Bourget, qui se tient les années impaires. L'alternance est strictement respectée avec l'exposition homologue à Londres, mais qui n'est pas l'équivalente. En effet, les Britanniques renoncent aux journées grand public le week-end et ses démonstrations en vol.

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Au Bourget, de lundi au jeudi, on travaille aux contrats, on noue des contacts avec des partenaires parmi les 2 500 exposants, on prospecte des clients, on croise près de trois cents délégations militaires autour des 150 aéronefs au sol… L'affluence des visiteurs professionnels est comparable à celles des éditions pré-Covid. La moisson n'est pas correcte, elle est exceptionnelle : ce que l'on comptait autrefois en centaines de commandes se chiffre cette année en milliers…

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Des commandes records

Au troisième jour du salon 2023, Airbus totaliserait ainsi 846 commandes, options et engagements. Il y a quatre ans, l'entreprise avait collecté 363 commandes, activations d'options et engagements d'achats. Notons que les 750 commandes indiennes d'A320 sont assorties de milliers de moteurs Leap réalisés à 50 % en France chez Safran. Chez Boeing, le total compterait 356 commandes, activations d'options et autres engagements, contre 292 à l'issue de la 53e édition du Paris Air Show en 2019. On peut considérer qu'il s'agit du bilan de cette 54e édition, les transactions n'intervenant plus après le mercredi.

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ADAV (aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux) ou eVTOL (electric vertical take-off and landing), ou plus prosaïquement hélicoptères électriques, les nouveaux venus de l'aéronautique totalisaient quelque 360 commandes et intentions d'achat dès le deuxième jour du Salon. Essentiellement pour des ADAV, ainsi que pour quelques avions légers hybrides électriques. Difficile de comparer ces contrats avec ceux signés par Airbus et Boeing. Ces ADAV ne sont souvent que des projets ou des aéronefs virtuels.

Les commandes sont tout aussi virtuelles, conditionnées à la réalité technique de l'appareil ; alors que les Airbus A220 ou A350, et les Boeing 737 ou 777 sont omniprésents sur le tarmac du Bourget et largement sollicités lors des présentations en vol. D'autre part, les budgets en cause ne sont pas du même ordre. Il s'agit de milliards de dollars pour les commandes d'avions de ligne et on évoque des millions pour les véhicules hybrides ou électriques quand il y a réellement des avances versées.

Les animations pour le grand public

Chaque édition, le public est invité à venir à partir du vendredi (journée à entrée gratuite pour les étudiants) et à assister chaque jour jusqu'au dimanche aux présentations en vol. Le plateau, avec près de 35 appareils – contre 20 en semaine –, est renforcé par la venue d'avions de collection. Ils étaient 180 000 passionnés il y a quatre ans lors de ces journées grand public, ils le seront probablement autant cette année, s'il fait beau et pas trop chaud. L'organisateur, le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), n'est pas désintéressé quand il s'efforce de susciter l'engouement populaire et entretenir le rêve. La cible visée est en effet les jeunes, mais aussi les parents qui pourront inciter leurs rejetons à s'orienter vers les carrières aéronautiques.
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À noter qu'Airbus fera voler à peu près tout ce que sa flotte compte d'appareils, y compris l'A400M de transport militaire. Seront présents, parmi les appareils les plus récents, l'A350-1000, l'A330neo, l'A321 XLR (très attendu), le Falcon 6X de Dassault, l'Embraer 195-E2 et le cargo C90 Millenium d'Embraer, ou encore le Gulfstream G650. Les présentations en vol démarrent vers 13 h 30 et durent environ quatre heures.

Voici quelques jalons pour guider votre visite :

  • Paris Air Mobility

L'espace Paris Air Mobility, hall 5, n'existait pas il y a quatre ans. Les technologies des aéronefs présentés non plus, ou auraient été classées dans le domaine de la science-fiction. Sur un espace de 1 000 mètres carrés sont réunis sept prototypes d'eVTOL (electric vertical take-off and landing) parmi les plus aboutis. Une première dans un espace d'exposition. « Il existe aujourd'hui une petite dizaine d'aéronefs électriques prêts à s'envoler dans le ciel de nos villes. Tous sont présentés au Paris Air Mobility. C'est une première mondiale ! » explique Patrick Daher, commissaire général du Salon du Bourget. À l'exception du VoloCity de Volocopter avec un pilote à bord, les eVTOL, et en général les drones, ne sont pas présentés en vol au Bourget, espace enclavé dans la ville et très proche de Roissy.

Archer Aviation et Stellantis (Peugeot-Citroën-Fiat, etc.) partagera les avancées en vue de la production en série de l'aéronef Midnight eVTOL d'Archer et la préparation de la commercialisation prévue pour 2025. La filiale de Boeing, Wisk Aero, présentera quant à elle son taxi aérien autonome entièrement électrique.

Le Prosperity I est un aéronef électrique conçu avec le designer Frank Stephenson. AutoFlight est l'un des rares fabricants d'eVTOL à avoir maîtrisé la phase de transition complexe du vol vertical au vol horizontal à plusieurs reprises, ouvrant la voie à des systèmes logistiques et de transport de passagers durables, efficaces et fiables.

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  • L'Avion des Métiers

C'est la cinquième édition de L'Avion des Métiers, hall Concorde, qui permet de rencontrer les professionnels du secteur pour discuter de leurs métiers, de la contribution à la transformation écologique et énergétique du secteur.

Dix-sept métiers de conception, de production et de maintenance aéronautique sont présentés par une quarantaine de professionnels du secteur qui se relayent tout au long de la semaine pour partager leur passion.

L'Avion des Métiers, ce sont aussi une quarantaine d'écoles, lycées, CFA et universités avec cursus aéronautiques et spatiaux de tous niveaux, qui donnent les clés de l'accès aux métiers et aux emplois du secteur.

C'est enfin un programme d'animations, de témoignages et de conférences sur les enjeux de ressources humaines du secteur, sa féminisation, sa diversité et son inclusion.

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  • Aéro Recrute

C'est le thème de la campagne organisée les trois jours du salon ouverts au grand public. Ingénierie, production, maintenance… en 2022, plus de 18 000 recrutements ont été effectués et des milliers d'emplois créés. Cette année, 25 000 embauches sont prévues, du CAP au bac + 8 (dont 7 000 alternances), pour satisfaire la demande d'une filière à la croissance dynamique. Aéro Recrute est l'occasion pour les candidats de venir de rencontrer des recruteurs des sociétés exposantes, et d'échanger avec tous les corps de métiers du secteur – de l'ingénierie à la production, en passant par la maintenance. En coordination avec Pôle Emploi, les DRH de 200 entreprises reçoivent les candidats.

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  • Paris Air Lab

Pour sa troisième édition, Paris Air Lab propose d'entrer au cœur de la nouvelle révolution du transport aérien, mobilisé face au défi de la décarbonation. Une scénographie montre les innovations en cours sur les technologies, les opérations aériennes, les sources d'énergie non fossiles, mais également le nouveau visage des filières industrielles qui accompagnent cette mutation.

C'est l'occasion de faire le point sur tout un écosystème international – industriels, chercheurs, énergéticiens – engagé pour tracer la meilleure voie technologique vers les avions de demain, tourner la page des carburants fossiles, écrire les nouvelles routes du ciel, et dessiner le futur de nos industries. Une série de tables rondes permet d'approfondir des sujets clés, comme les conditions de la transition vers les énergies non fossiles, et des sessions sont dédiées aux programmes européens ou aux acteurs émergents – avec notamment une session de pitch de start-up travaillant sur la problématique de la décarbonation.

  • Start-Me-Up

Le Salon du Bourget donne aux start-up l'occasion de nouer des rencontres et des synergies sur des thématiques prospectives : environnement, nouvelles énergies embarquées, technologies digitales, big data, intelligence artificielle, new space, usine du futur, nouveaux matériaux, véhicule du futur, expérience passager… 296 start-up de 21 pays sont accueillies. Cette initiative permet une vraie dynamique par le foisonnement et l'effervescence des échanges. Deux espaces sont dédiés (halls 2 et 5).

  • Flying Whales

Flying Whales est à l'origine d'un programme unique au monde, le LCA60T, dirigeable pour le transport de charges lourdes dont le vol inaugural est prévu en 2025. Une maquette suspendue de plus de 3 mètres de long et un podium avec une vue de haut de la future usine Flying Whales en Nouvelle-Aquitaine sont exposés (hall 2A, 228).

Flying Care est le nom donné à une division de Flying Whales qui se concentre sur le transport d'un hôpital mobile. Il pourra fournir des soins aux personnes vivant dans des zones mal desservies et isolées du monde ou des zones inaccessibles après un désastre écologique (inondations lors d'une rupture de barrage…).

  • Rocketry Challenge

Cette compétition anglo-saxonne a eu lieu la première fois en France en 2010, ouverte aux jeunes de la sixième à la terminale, en club ou dans le cadre scolaire. L'objectif est de construire une mini-fusée qui doit atteindre une hauteur fixée de 259 mètres, et transporter un œuf (cru) qui doit revenir intact au sol avec un parachute. La finale internationale est organisée jeudi et vendredi.

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  • Limousine et camionnette chez Daher

Discret groupe aéronautique familial au 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires, Daher est à la fois un avionneur, un partenaire logistique global et un fournisseur d’industrie avec les services associés. À Tarbes, Daher a repris la gamme d’avions mono-turbopropulseurs TBM, qui avait été lancée par Aerospatiale elle-même (repreneur de Morane-Saulnier). Ces mono-turbopropulseurs sont parmi les plus rapides du monde. Actuellement en production, le TBM 910 a été optimisé en TBM 960, à la pointe de la technologie numérique. Entre autres, le moteur, Pratt & Whitney Canada PT6E-66XT, est contrôlé électroniquement par le système EPECS™ commandé par une auto-manette électronique. On ne commande plus une poussée, mais on affiche une vitesse.

Le Kodiak en patrouille avec le TBM.
 ©  Daher
Le Kodiak en patrouille avec le TBM. © Daher

Cette même turbine PT6 équipe le Kodiak, un avion utilitaire américain conçu et construit par Quest Aircraft dont Daher a pris aussi le contrôle. Cet avion rustique (400 km/h, 9 heures d'autonomie, 10 sièges) à aile haute, non pressurisé, à train d'atterrissage tricycle fixe éventuellement avec flotteurs, convient aux opérations comme le largage de parachutistes, les missions humanitaires à partir d'aérodromes succincts. La version 900, allongée, est présentée au Bourget.

Conçu par Daher, Safran et Airbus, avec le soutien du Corac (Conseil pour la recherche aéronautique civile) et de la DGAC, EcoPulse est présenté devant le pavillon Paris Air Lab. Ce démonstrateur d'avion à propulsion hybride distribuée avec plusieurs moteurs électriques entraînant chacun une hélice, est réalisé à partir d'une cellule de TBM. Il s'inscrit comme l'un des projets collaboratifs majeurs de la filière aéronautique française pour répondre aux objectifs de décarbonation du transport aérien à l'horizon 2050.

  • Elixir turbine

Il y a quatre ans, Elixir Aircraft ne présentait qu'un prototype et comptait une trentaine de collaborateurs. Aujourd'hui, l'avionneur français envisage de doter son monomoteur d'une turbine lui ouvrant le marché de la formation de pilotes professionnels et vise le millier de salariés.

Le biplace de formation Elixir.
 ©  Elixir Aircraft
Le biplace de formation Elixir. © Elixir Aircraft

Avec son avion biplace, la société propose un nouveau design s'appuyant sur des technologies innovantes telles que la cellule Carbone OneShot. Ce mode de fabrication en autoclave issu de la voile de compétition, permet de simplifier la structure principale de l'avion. En avant-première du Salon du Bourget, visitant Safran, à Villaroche près de Melun, le président de la République a annoncé une série d'aides et d'investissements pour la filière. L'un des premiers bénéficiaires à être dévoilé est Elixir Aircraft, qui reçoit une aide de l'État de 13 millions d'euros. Ce financement doit permettre au constructeur de créer une nouvelle unité de production sur l'aéroport de La Rochelle, qui emploiera à terme un millier de personnes.

Les avions présentés en vol lors des journées grand public

À partir des datas compilées par Air & Cosmos, voici la liste des avions présentés en vol lors des journées grand public au salon du Bourget. Il s’agit d’une liste alphabétique des aéronefs. La chronologie du meeting est en effet calée chaque jour par le directeur des vols en fonction des disponibilités des aéronefs, des conditions météo, des contraintes d’espace aérien avec Roissy-CDG, etc.

Les avions actifs sont ceux en service dans les armées ou dans les compagnies aériennes par opposition aux Ancêtres et avions de collections.

Vendredi 23 juin (19 aéronefs)

« Avions actifs »

A400M – Avion de transport tactique, présenté par de l'Armée de l'Air et de l'Espace (A400M Tactical display).

Alphajet – Patrouille de France (AAE)

Atlantique 2 – Avion de patrouille maritime, présenté par la Marine nationale

F-16 Fighting Falcon – Avion de combat, présenté par la Composante air (« Force aérienne belge », avion n°FA-87, Dream Viper).

F-35A Lightning II – F-35 Demo Team, présenté par l'US Air Force.

H-160 – Hélicoptère de transport moyen, présenté par Airbus.

H-665 Tigre – Hélicoptère de reconnaissance et de combat, présenté par l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre).

NH-90 – Hélicoptère de transport moyen, présenté par NH Industries.

PC-21 – Mustang X-Ray Demo Team (AAE)

Rafale – Avion de combat de l'Armée de l'Air et de l'Espace (Rafale Solo Display).

« Ancêtres et avions de collection »

Stearman – Avion d'entraînement présenté par Aviation 46.

F-4U-5NL Corsair – Avion de combat, présenté par Les Casques de Cuir.

AD-4N Skyraider – Avion d'attaque, présenté par FFWM.

H75 Hawk – Avion de combat, présenté par Stephen Gray.

MD 311 Flamant – Avion Dassault d'entraînement et de liaison, présenté par Les Ailes Anciennes.

OV-10 Bronco – Avion de reconnaissance et d'attaque au sol.

P-51 Mustang – Avion de combat, présenté par Aero Vintage Academy.

Supermarine Spitfire Mk. XIV – Avion de combat, présenté par Aero Vintage Academy.

T-28 Trojan – Avion d'entraînement, présenté par Aero Vintage Academy.

Samedi 24 juin (20 aéronefs)

« Avions actifs »

A400M Tactical display

Alphajet – Patrouille de France (AAE)

Atlantique 2 – Avion de patrouille maritime

Eurofighter Typhoon – Avion de combat, présenté par l'Ejército del Aire y del Espacio (Armée de l'air et de l'espace espagnole, EAE).

F-16 Fighting Falcon

F-35A Lightning II

H-160 – Hélicoptère de transport moyen, présenté par Airbus.

H-665 Tigre – Hélicoptère de reconnaissance et de combat, présenté par l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre).

NH-90 – Hélicoptère de transport moyen, présenté par NH Industries.

PC-21 – Mustang X-Ray Demo Team (AAE)

Rafale – Avion de combat de l'Armée de l'Air et de l'Espace (Rafale Solo Display).

« Ancêtres et avions de collection »

Stearman – Avion d'entraînement présenté par Aviation 46.

F-4U-5NL Corsair – Avion de combat, présenté par Les Casques de Cuir.

AD-4N Skyraider – Avion d'attaque, présenté par FFWM.

H75 Hawk – Avion de combat, présenté par Stephen Gray.

MD 311 Flamant – Avion Dassault d'entraînement et de liaison, présenté par Les Ailes Anciennes.

OV-10 Bronco – Avion de reconnaissance et d'attaque au sol.

P-51 Mustang – Avion de combat, présenté par Aero Vintage Academy.

Supermarine Spitfire Mk. XIV – Avion de combat, présenté par Aero Vintage Academy.

T-28 Trojan – Avion d'entraînement, présenté par Aero Vintage Academy.

Dimanche 25 juin (20 aéronefs)

« Avions actifs »

A400M Tactical display

Alphajet – Patrouille de France (AAE)

Atlantique 2 – Avion de patrouille maritime

Eurofighter Typhoon – Avion de combat, présenté par l'Ejército del Aire y del Espacio (Armée de l'air et de l'espace espagnole, EAE).

F-16 Fighting Falcon –

F-35A Lightning II

H-160 – Hélicoptère de transport moyen, présenté par Airbus.

H-665 Tigre – Hélicoptère de reconnaissance et de combat, présenté par l'ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre).

NH-90 – Hélicoptère de transport moyen, présenté par NH Industries.

PC-21 – Mustang X-Ray Demo Team (AAE)

Rafale – Avion de combat de l'Armée de l'Air et de l'Espace (Rafale Solo Display).

« Ancêtres et avions de collection »

Stearman – Avion d'entraînement présenté par Aviation 46.

F-4U-5NL Corsair – Avion de combat, présenté par Les Casques de Cuir.

AD-4N Skyraider – Avion d'attaque, présenté par FFWM.

H75 Hawk – Avion de combat, présenté par Stephen Gray.

MD 311 Flamant – Avion Dassault d'entraînement et de liaison, présenté par Les Ailes Anciennes.

OV-10 Bronco – Avion de reconnaissance et d'attaque au sol.

P-51 Mustang – Avion de combat, présenté par Aero Vintage Academy.

Supermarine Spitfire Mk. XIV – Avion de combat, présenté par Aero Vintage Academy.

T-28 Trojan – Avion d'entraînement, présenté par Aero Vintage Academy.

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Commentaires (2)

  • logiques

    Il est fortement à craindre que nos meetings aériens en France devienne de l'histoire ancienne, ou l'apanage exclusif de professionnels, pourquoi ?
    Un nouveau texte sur les présentateurs et directeurs de vols de ces manifestations est applicable depuis un an, ce texte est totalement kafkaïen, pondu pendant le Covid, après une soit-disant consultation dont les remarques sont restées lettres mortes.
    L'année dernière, pour pouvoir faire des meetings malgré ce texte, la DGAC qui a horreur du mot "dérogation " a inventé un nouveau terme "mesure alternative " et 95% des meetings se sont déroulés sous ces mesures alternatives...
    Cette année, ce n'est pas la même chose, les nouvelles mesures écrites par un ou des fonctionnaires pleins de théories du bureau mais peu la réalité, rendent les petits meetings de campagne ou d'aéro-clubs infaisables... Seuls des professionnels du spectacle pourront peut-être survivre... A condition que les financements soient là (Un meeting de moyenne importance coûte environ 350. 000 € ! Quel Aeroclub peut prendre ce risque ?
    Nous allons donc assister, comme en Belgique à la disparition de l'avion générale puis celle professionnelle.
    Seul survivra l'activité ULM dont l'augmentation est exponentielle, pourquoi ? Moins de réglementation, moins de contraintes, plus de liberté... Jusqu'à ce que la Dgac décide de s'occuper de cette activité.
    Notre administration a oublié une maxime fondamentale :
    Trop de réglementation tue la réglementation.
    Ps : de plus en plus de propriétaires de ces belles machines souvent historiques renoncent à les présenter en France et se déplacent a l'étranger, ou cela est beaucoup plus simple, certains d'entre eux se sont rendu loin... En Pologne...
    Merci la France, on marche sur la tête !

  • cumulus84

    Bravo Thierry Vigoureux pour cet article fouillé !