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Il est loin le temps où la 911 Turbo était surnommée la « faiseuse de veuves ». Quarante-cinq ans après cette première Turbo à la réputation sulfureuse, la dernière génération du modèle a beau être incomparablement plus puissante et performante – elle dispose de 650 chevaux, contre seulement 260 à celle de 1975 – elle promet d’être beaucoup plus facile à conduire, grâce à ses quatre roues motrices et directrices, tout en sachant rester pratique et utilisable au quotidien grâce à son habitacle 2 + 2 places typique de la 911 depuis 1963.
70 chevaux de plus
Par rapport à la 991 Turbo S de 2011, la 992 est élargie de 2 cm hors tout à 1,90 cm, repose sur des roues plus grandes et de diamètres différents (jantes de 20 pouces à l’avant, 21 à l’arrière). Sur le plan mécanique, des turbocompresseurs à géométrie variable plus gros ainsi qu’un nouveau système de refroidissement de l’air d’admission sont adoptés. Résultat : la puissance passe de 580 à 650 ch pour la version Turbo S. Si la vitesse de pointe reste inchangée à 330 km/h, la capacité d’accélération progresse très nettement : le 0 à 100 km/h est désormais parcouru en 2,7 s (- 0,2 s), le 0 à 200 km/h en 8,9 s (- 1,0 s). La 911 Turbo S sera commercialisée en France en mai 2020 au prix de 221 135 euros pour le coupé, 234 814 euros pour le cabriolet.
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2020. La 911 Turbo type 992 voit sa puissance passer à 650 ch en version Turbo S. © Porsche -
1975. Présentée en 1974, la première 911 Turbo (type 930) sera commercialisée l’année suivante devenant immédiatement la voiture la plus rapide sur le marché allemand. Malgré une puissance de 260 ch qui peut sembler modeste aujourd’hui, ce modèle originel se montrait très difficile à conduire en raison de l’important temps de réponse de son turbocompresseur, dont l’effet sur le comportement était accentué par l’étagement de sa boîte de vitesses qui ne comptait que 4 rapports. En 1978, cette première 911 Turbo vit la cylindrée de son flat-six passer de 3 à 3,3 l, ce qui, avec le renfort d’un refroidisseur d’air d’admission permit de porter la puissance à 300 ch. Enfin, en 1989, une boîte 5 rapports fut adoptée. © Porsche -
1990. La 911 Turbo type 964 adopte une version améliorée du moteur 3,3 dont la puissance est portée à 320 ch. En 1993, la cylindrée du moteur est portée à 3,6 l et la puissance à 360 ch. © Porsche -
1995. La 911 Turbo type 993 est certes plus puissante à 408 ch, mais surtout beaucoup plus facile à conduire grâce au temps de réponse réduit de ses deux turbos, mais surtout à la stabilité que lui confère ses 4 roues motrices. © Porsche -
2000. La 911 Turbo type 996 reçoit un tout nouveau 6 cylindres à plat refroidi par eau cubant toujours 3,6 l de cylindrée, mais développant désormais 420 ch. Avec l’adoption du contrôle électronique de stabilité PSM incomplètement déconnectable, la facilité de conduite gagne ce que le comportement perd en agilité en conduite sportive. La version Turbo S lancée en 2005 développe 450 ch. © Porsche -
2006. La 911 Turbo type 997 est animée par une version portée à 480 ch du flat-six 3,6 l. C’est le premier moteur essence à disposer de turbocompresseurs à géométrie variable, ce qui permet de réduire leur temps de réponse. En 2009, un nouveau bloc 3,8 l de 500 ch est adopté, et avec lui est proposée une boîte automatique double embrayage telle que Porsche en utilisait en course d’endurance dès les années 1980. © Porsche -
2013. La 911 Turbo type 991 voit la puissance de son flat-six 3,8 l passer à 520 ch, voire 560 ch pour la Turbo S. Cette génération est la première à bénéficier de 4 roues directrices qui améliorent à la fois l’agilité sur parcours sinueux, et la stabilité à haute vitesse. © Porsche
Pour éviter le super malus et le prix exorbitant, achetez d'occasion !
Pour le prix d'une A5 TDI "S-Line" 190cv neuve (65k), on peut acheter une 997 Turbo de 480 chevaux, avec un beau flat six, 4 roues motrices, et rouler en tout confort.
Franchement, y'a pas photo : -)
... Pour l’acheter...
... S'agissant d'un objet (superbe, néanmoins !) à plus de 200. 000 "boules" !