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Les temps changent. Alors que le premier Scenic, lancé en 1996, avait démocratisé le concept de monospace - que Renault avait inventé avec l'Espace - pour faciliter la vie des familles, le dernier-né de la lignée entend mettre à leur portée la propulsion 100 % électrique. Et il démontre au passage que cette technologie permet aussi de gagner en habitabilité grâce à la compacité de ses éléments mécaniques. De fait, alors qu'il mesure moins de 4,50 m de longueur, ce nouveau Scenic (L x l x h : 4,47 x 1,86 x 1,57 m) propose à ses passagers arrière un espace pour les jambes digne d'une limousine.
Constitué de deux écrans 12 pouces fonctionnant sous le logiciel Android Auto, le système d'infodivertissement OpenR Link se montre réactif et très facile à utiliser. De nombreuses fonctions peuvent être activées à l'aide de Google Assistant, dont l'opacification graduelle du toit panoramique en verre, développé en partenariat avec Saint-Gobain. Baptisé Solarbay, cet équipement permet non seulement d'admirer le paysage, mais également de se protéger du soleil ou, au contraire, de profiter de chacun de ses rayons.
Compétitif
Développé sur une version allongée et élargie de la plateforme électrique étrennée par la Megane E-Tech, le Scenic est proposé au choix avec deux mécaniques. Un moteur de 170 ch alimenté par une batterie de 60 kWh pour une autonomie de 430 km et, pour la version haut de gamme, une chaîne de traction de 220 ch dont la batterie de 97 kWh autorise un rayon d'action de 625 km. Le chargeur standard de 7 kW peut passer à 22 kW en option, tandis que les charges rapides peuvent atteindre 130 kW pour la petite batterie, 150 pour la grosse.
Bien suspendu, ce nouveau Scenic sait se montrer prévenant pour les vertèbres de ses occupants. Confortable pour un long trajet, il apparaît aussi plaisant à conduire sur route sinueuse grâce à sa direction précise et très directe. Ses prix commencent à 39 990 € pour la version de 170 ch, 46 990 € pour celle de 220 ch. Des tarifs d'autant plus compétitifs que, contrairement à certains concurrents importés de contrées lointaines, le Renault Scenic, assemblé à Douai, dans le nord de la France, bénéficie du bonus écologique, dont la valeur pourrait toutefois être réduite de 5 000 à 4 000 € §
Une grosse batterie de 97 KWh, vous êtes certain ?
Mais pourquoi faut-il obligatoirement prendre les versions les plus puissantes pour avoir le plus d'autonomie ?Perso, je préfèrerai avoir moins de puissance (pas indispensable avec nos routes limitées) mais plus d'autonomie !
Je suis toujours surpris de voir ces commentaires "haineux" sur les véhicules électriques alors que toutes les personnes que je connais qui en ont acheté un sont satisfaits de cette motorisation (parfois déçu du véhicule en particulier mais rachèterait une électrique). Les multiples avantages (confort, silence, économie à l'usage, préconditionnement l'hiver... ) l'emportant largement sur l'inconvénient de l'autonomie qui dans les faits n'est gênant que quelques fois dans l'année (mais évite la perte de temps du passage à la pompe le reste du temps). Il est clair que le 100% électrique ne me paraît pas souhaitable (on verra bien dans 10 ans), mais je pense que pour une très large majorité c'est un choix raisonnable.