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C'est grâce à la constatation d'une amélioration de la qualité de l'air que les zones à faibles émissions de Marseille et Rouen pourront finalement laisser circuler sans entrave les voitures Crit'Air 3, soit les diesels datant de 2006 à 2010, ou les essences de 1997 à 2005. Les véhicules plus anciens restent quant à eux exclus du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures, à moins de fonctionner au GPL ou de bénéficier d'un régime dérogatoire.
Baisse de la pollution
L'annonce en a été faite par le ministère de la Transition écologique qui a rappelé que depuis vingt ans les émissions de polluants n'ont cessé de baisser, de deux tiers pour le dioxyde d'azote, de 55 % pour les particules fines. Ainsi, alors que quinze grandes villes françaises dépassaient encore régulièrement les seuils réglementaires en termes d'émissions de dioxyde d'azote en 2016, elles n'étaient plus que dix en 2020 (Reims, Grenoble, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse), cinq en 2022 (Lyon, Marseille, Paris, Rouen et Strasbourg) et deux en 2023 (Lyon et Paris). Voilà pourquoi seules ces deux dernières ZFE seront contraintes de restreindre la circulation des voitures Crit'Air 3 à partir du 1er janvier 2025.
Sévérisation des normes à venir
En revanche, il faut noter que cette restriction devrait être maintenue dans la métropole de Strasbourg, où elle est déjà appliquée de manière « pédagogique », c'est-à-dire sans sanction. Il s'agit notamment d'anticiper la future sévérisation des normes de pollution, le niveau d'oxyde d'azote maximal dans l'air devant passer de 40 à 20 µg/m3 d'ici à 2030, un seuil encore dépassé par plus de la moitié des ZFE françaises.
Bombe sociale en région parisienne et lyonnaise
Enfin, si les automobilistes possesseurs de voitures portant la vignette Crit'Air 3 pourront continuer à circuler sans contrainte en centre-ville de Rouen et Marseille, ils deviendront indésirables dans les zones à faibles émissions parisienne et lyonnaise dès le 1er janvier prochain. Autant dire que la bombe sociale constituée par les ZFE n'est pas complètement désamorcée puisque cette interdiction devrait concerner plus de 1,5 million de véhicules, dont 1,3 dans la seule région de l'Île-de-France.
Les voitures electriques representent moins de 1% du parc de voitures... Et pourtant la qualite de l'air s'ameliore depuis... Elles ne servent donc a rien... A part nous faire perdre nos emplois qualifies et nous ruiner a l'achat et a l'entretien...
Dans la communauté Urbaine de Strasbourg où j'habite, pour l'instant pas d'amende pour les contrevenants ! Logique, car la majorité des véhicules "polluants" sont dans des quartiers sensibles et on veut éviter les problèmes ! Les dernières émeutes ont coûté assez cher à la ville, alors, on fait de l'information, mais pas de répression ! Il y a normalement un site qui vous permet d'avoir une autorisation de circuler quelques jours par an avec votre véhicule ancien, mais quand j'ai testé pour ma vieille moto, ça ne marchait pas !
On ne refait pas sa nature : même si le taux de pollution a suffisamment baissé pour éviter la zone de forte exclusion, la maire écolo-punitive de Strasbourg ne résiste pas à son amour de la punition :
on maintient la discrimination, juste pour le plaisir d'emmerder les strasbourgeois !