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Dans le système astral de Fiat, Lancia n'a connu que quelques éclats et surtout des éclipses, tentant de coexister avec Alfa Romeo en oscillant entre standing à l'italienne et sportivité débridée dans les rallyes. Lancia n'a jamais réussi à définir une image constante dans l'ère moderne, se rétractant sur la monoculture de l'Ypsilon, une citadine plébiscitée dans la botte italienne et inconnue en dehors. La voir renaître dans la galaxie italo-franco-américaine de Stellantis peut faire redouter un vrai problème de positionnement au sein des 14 marques du groupe, voire un problème existentiel.
Les références ont pour noms Aurelia, Flaminia, Fulvia, Delta Integrale, Stratos. L'Ypsilon cru 2024, qui vient d'être dévoilée à Milan, en Italie, a la lourde tâche de réarmer une gamme dont on sait déjà qu'à compter de 2026 les deux futures composantes seront exclusivement électriques. Partir d'un modèle compact (4,08 x 1,76 x 1,44 m), mais moins que l'actuel modèle, à bout de souffle depuis son lancement en 2011, relève de la gageure pour un Lancia plutôt statutaire.
Les marqueteurs ne se trompent pas en dévoilant un modèle à tirage limité à 1 906 exemplaires numérotés, date de la création de Lancia. L'ensemblier Cassina, éditeur de meubles de designers, a été sollicité pour agrémenter cette version plus soignée que les modèles standards, dont on jugera plus tard le design et la finition.
Table basse Cassina
Pas sûr qu'elles reprennent le tissu velours « canelloni » et le « tavolino » Cassina revêtu de cuir, une table basse multifonctionnelle qui représente une première à l'intérieur d'une petite voiture. Partenariat oblige, on trouve aussi une autre première à ce niveau de gamme, des sièges massants et chauffants. Un seul bouton permet de définir une ambiance en modulant la musique, l'air et la lumière à l'intérieur de l'habitacle.
Nos photos démontrent que cette Lancia a du cachet avec cette calandre en trois traits de lumière et ces feux ronds à l'arrière, inspirés de la Stratos. Une vraie personnalité, donc, pour trancher par rapport à ses sœurs de Peugeot, Citroën, DS, Opel, qui utilisent ou utiliseront le même châssis électrique CMP. Avec son moteur de 156 ch/115 kW et ses 260 Nm de couple, sa batterie de 51 kWh, la nouvelle Ypsilon dispose du meilleur set technique sur cette plateforme.
Elle est en mesure de recharger de 20 à 80 % en vingt-quatre minutes. Il est ainsi possible de récupérer 100 km d'autonomie en dix minutes seulement. La consommation est comprise entre 14,3 et 14,6 kWh aux 100 km, une frugalité annoncée en cycle WLTP qui permettait de viser une autonomie allant jusqu'à 403 km.
Il reste à développer un réseau, ce qui devrait être une formalité avec des « corners » chez les concessionnaires Stellantis. Le plus dur sera de convaincre les sexagénaires fans de Lancia de passer à l'électrique et les plus jeunes que Lancia n'était pas une marque comme les autres. Mais, aujourd'hui, est-ce encore le cas ?
Une Mini qui s’égare à nouveau (quel est le succès des Mini 4 places précédentes ?),
Une Lancia qui se cherche (quelle peut être est la cible clientèle ?),
Un permis rose qui disparait,
Bien nostalgique cette newsletter ….
Très moche.