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Les vents de sable qui ont traversé la France à plusieurs reprises ces dernières semaines ont remis à l'ordre du jour une réglementation peu connue. Sortir le tuyau d'arrosage ou le jet haute pression chez soi pour débarrasser la carrosserie de la pellicule de poussière qui la recouvre, savonner puis rincer et faire briller relève d'une pratique formellement interdite. Le Figaro a rappelé récemment que la réglementation en vigueur à Paris remonte à 1979. Elle précise qu'il est interdit de laver sa voiture devant chez soi, dans la rue ou même à l'intérieur de son jardin s'il jouxte la voie publique.
En réalité, les départements et les agglomérations réglementent au cas par cas un cadre plus général qui précise que : « le lavage des véhicules est interdit sur la voie publique, les berges, ports et quais, ainsi que dans les parcs des jardins publics ». L'article 7 du décret 2003-462 ajoute que toute infraction à ce règlement expose à une amende de 450 euros, une pilule amère pour ce qui paraît être une pratique anodine encore très répandue.
Et cela, même en dehors des périodes de sécheresse où, par décret préfectoral, le lavage de voiture est alors formellement interdit. En effet, les eaux usées véhiculent des détergents, des hydrocarbures et de l'huile qui sont ensuite rejetés dans la nature sans être canalisés vers un réseau d'évacuation et de traitement des eaux usées.
38 % des lavages à domicile
De ce fait, ces eaux polluées s'infiltrent dans le sol avant de rejoindre le cycle naturel de l'eau et donc affectent la nature des sols et les nappes phréatiques. La pratique est pourtant encore très répandue : elle concerne 38 % des usagers selon la filière de l'automobile Mobilians. Elle requiert en moyenne 340 litres d'eau là où le lavage en station n'utilise que 130 litres. Celui-ci réunit 52 % des pratiques pour un coût moyen qui se situe entre 8 et 15 euros. Il se montre aussi beaucoup plus vertueux que le lavage à domicile puisque les eaux de lavage sont recueillies, traitées puis recyclées sans dispersion sauvage dans la nature.
Les stations professionnelles ont l'obligation de traiter les eaux usées et de les recycler. C'est bien sûr la solution qu'il faut privilégier. Même si la verbalisation d'un contrevenant reste peu probable à ce stade, il est préférable de passer par un professionnel qui peut même se déplacer à domicile avec son véhicule atelier. Les techniques de lavage vapeur et de lavage sans eau sont admises et donnent de bons résultats.
Il me semble que la grande mode est aux parkings "ecolo" vegetalisés qui permettent aux huiles et divers polluants issus des véhicules de rejoindre directement les nappes.
Ceci est sans commune mesure avec les laveurs amateurs.
La haute-pression permet de laver efficacement sa voiture, sans AUCUN détergent et donc sans polluer (à moins de dire qu'un gros orage faisant la même chose va "polluer"... ).
On marche sur la tête et l'envie prend plutôt de "passer un savon" à ces fonctionnaires carrément stupides.
Le "Pouvoir", allant de tracassins en humiliations à l'encontre du bon peuple et spécialement les automobilistes, voudrait-il rendre les gens "fous" qu'il ne s'y prendrait pas autrement !
Attention au virage de juin prochain...
Merci au "service modération" de respecter mon commentaire.
Que la voiture "sale" soit sur la voie publique ou chez vous, et que ce soit l'eau de l'orage ou bien l'eau sous forte pression de votre "karcher" (et sans aucun additif) qui la lave, le résultat est strictement identique !
Mais le faire comprendre au "pandore" de passage sera difficile.
Retour à la case initiale : oui, c'est bien pour "emm... " les gens !