Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Encore peu connue en France, la branche automobile du géant chinois BYD (pour Build Your Dreams) a pourtant déjà marqué l'Histoire en se hissant fin 2023 à la première place des constructeurs de voitures électriques, devant Tesla. Si BYD vend aujourd'hui la plus grosse partie de sa production en Asie, certains de ses modèles sont déjà commercialisés depuis quelques mois sur le marché européen, tels que le SUV Atto 3 et la berline compacte Dolphin. Loin de vouloir en rester là, la marque chinoise accélère et change de braquet avec le lancement de la Seal, une grande routière électrique qui entend rivaliser avec les références du segment telles que les BMW i4 et Tesla Model 3. Mieux, BYD vient d'annoncer la construction d'une usine automobile en Hongrie d'ici deux ans pour renforcer sa présence sur le Vieux Continent.
La Seal s'étire sur 4,80 m de longueur, ce qui lui permet d'embarquer dans son plancher une batterie de 82,5 kWh de capacité pour une autonomie allant jusqu'à 570 km. Cette batterie est constituée de cellules de type LFP (pour lithium, fer, phosphate) fabriquées par BYD. Cette composition chimique présente l'avantage d'être moins coûteuse que celle de type NMC (nickel, manganèse, cobalt) généralement utilisée par le reste de l'industrie, mais aussi l'inconvénient de se montrer moins dense en énergie, ce qui explique en partie le poids (très) élevé de la Seal : 2 055 kg pour la version propulsion de 313 ch, 2 185 kg pour la quatre roues motrices de 530 ch. Le chargeur embarqué de 11 kW permet une recharge complète en huit heures environ sur Wallbox, tandis qu'une borne rapide de 150 kW permet de restaurer une centaine de kilomètres d'autonomie en une dizaine de minutes.
Écran tactile pivotant
Du genre sophistiqué, la Seal ne déploie ses poignées de porte affleurantes que lorsque sa télécommande est actionnée. Mais c'est à l'intérieur que cette berline chinoise produit son petit effet avec son écran central tactile pivotant et son toit panoramique intégralement vitré. L'habitabilité se montre suffisante pour accueillir confortablement quatre adultes, tandis que le coffre de 400 litres est complété par un petit volume de chargement supplémentaire de 53 litres caché sous le capot avant, qui peut s'avérer bien pratique à l'usage. Performante (surtout en version quatre roues motrices de 530 ch), elle apparaît plaisante à conduire, mais elle a tendance à se désunir sur mauvaise route. Les prix de la Seal débutent à 46 990 euros, mais, étant assemblée en Chine, elle n'a pas droit au bonus écologique §
500 bons Kgs de plus que son équivalent thermique : vive l'électrique, comme le clament Michelin, Bridgestone et autres manufacturiers de super pneus n’émettant rien de polluant à l'usage...
Les essais avec la réalité, les qualités et les performances réelles de la voiture et du SAV.