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Prendre le volant tous les jours coûte cher, très cher. C'est le constat d'une étude de l'Ifop commandée par le club automobile Roole et révélée ce matin par Le Parisien.
Alors qu'une majorité de nos compatriotes ne peut se passer de voiture pour vivre, le sondage met en avant une charge financière de plus en plus importante, et ses conséquences.
À LIRE AUSSI Les Français peu pressés de passer à la voiture électriqueHuit sondés sur dix affirment être « dépendants » de leur véhicule pour rendre visite à leurs proches. Ils sont également 79 % à aller faire leurs courses en voiture et récupérer les enfants à l'école, quand trois quarts l'utilisent pour se rendre au travail. En zone rurale, tous ces indicateurs sont encore plus hauts.
Moins d'autoroute et des réparations « maison »
Cette dépendance coûte beaucoup aux usagers. Près de la moitié des sondés (49 %) dépensent entre 100 et 299 euros chaque mois pour l'entretien de leur véhicule. Alors, pour faire des économies, certains d'entre eux évitent désormais de prendre l'autoroute pour s'épargner le péage, même avec un salaire jugé plus confortable. Ils sont ainsi 23 % parmi ceux gagnant plus de 2 500 euros par mois et 46 % pour les plus pauvres (moins de 900 euros par mois).
L'écart entre les automobilistes aisés et précaires se vérifie dans les mêmes proportions (23 % contre 53 %) au sujet de la vidange et des réparations « maison » pour faire des économies, sans passer par un professionnel. Attention, ces astuces sont souvent dangereuses pour la sécurité des usagers. Plus de 800 000 personnes rouleraient même sans assurance (automobilistes et deux-roues confondus) à cause du prix de celle-ci.
L'impossible conversion à l'électrique ?
Alors que l'arrêt de la vente de voitures thermiques se profile en 2035, ces problématiques empêchent donc les automobilistes d'abandonner leurs vieux modèles essence pour des véhicules électriques.
À LIRE AUSSI Voiture électrique : pourquoi la motivation vacilleEmmanuel Macron avait pourtant annoncé en décembre 2023 un « leasing social » qui devait permettre aux ménages les plus modestes d'acquérir un véhicule électrique pour 100 € par mois. L'exécutif prévoyait 20 à 25 000 demandes sur l'année 2024, mais le seuil maximal de 50 000 dossiers ayant été atteint en quelques semaines, le dispositif a été brutalement arrêté en conséquence le 15 février dernier. De quoi susciter l'ire des oppositions, à l'instar du sénateur socialiste Alexandre Ouizille qui dénonce un « raté » du virage écologique.
Le leasing social pour un véhicule électrique était l’une des seules mesures d’accompagnement des classes populaires dans la transition.
— Alexandre Ouizille (@Aouizille) February 12, 2024
Il est arrêté par le gouvernement 43 jours après son lancement car il a « un trop grand succès. »
Il manque, nous dit-on, quelques… https://t.co/MTbTwPCDUl
Demeure toujours le bonus écologique pour l'achat d'un véhicule neuf, dont le montant a toutefois diminué de 5 000 à 4 000 euros entre 2023 et 2024. Encore faut-il être au courant de ces dispositifs, ce qui n'est pas le cas d'une grande majorité des personnes interrogées dans l'étude de l'Ifop.
Cette étude est le fait de citadins voulant culpabiliser les automobilistes. Ces gens n'ont aucune notion des besoins des gens de la campagne. Quant aux véhicules électriques, on veut les développer avant d'avoir la certitude de la production suffisante de cette énergie. Vouloir réduire les voitures quellesqu'elles soient est un nouveau pas vers la reduction des libertés.
@ bd31 20-02-2024 • 21h13
"Poir les personnes roulants sans assurance car il suffirait de contrôler soit ave. Les radars"
Ah ?!
Expliquez-nous le principe de votre invention de radar qui lit les papiers ?
Par contre d'après mon assurance, d'ici peu les F. D. O. Sauront à partir de l’immatriculation si le véhicule est assuré ou non, et ça ça peut se faire avec une caméra.
D'un autre côté, on n'a pas le choix. Comment aller de grande banlieue à la campagne (et réciproquement) sans voiture ?