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Peut-être êtes-vous déjà passé par le centre-ville de Lieusaint, en Seine-et-Marne, au départ de l'A5, à deux kilomètres de l'A5 b, de l'A6 et de la Francilienne. Si c'est le cas, c'était sans doute à l'heure où toute l'Île-de-France s'élance pour son trajet domicile-travail… Dans presque toutes les voitures, les calculateurs d'itinéraires s'adaptent au trafic en fonction des informations des autres conducteurs.
Au moindre ralentissement, smartphones et tableaux de bord proposent immédiatement les itinéraires alternatifs pour éviter les bouchons. Et, instantanément, la petite ville de 13 000 habitants se retrouve assaillie par des flots de véhicules inattendus…
Aucun panneau n'indique pourtant cet itinéraire bis, mais qui regarde encore les panneaux de signalisation ? Certainement pas les...
En fait, on ne peut plus faire ce que l'on veut.
Si je veux utiliser Waze, ce que je fais systématiquement pour connaître les emplacements de radars, dangers ou travaux, et je que l'utilise systématiquement en fonction GPS, je suis une nuisance ? Je revendique mon doit à passer sur toutes les routes entretenues avec de l'argent public.
L'application est déjà moins performante avec cette histoire de 10% de gain...
Je suis d'ailleurs étonnée que l'on ne me traite pas de sioniste pour utiliser une application inventée par des israéliens.
L'état français s'occupe donc de l'itinéraire des automobilistes français. Mangez 5 fruits et légumes et prenez a gauche au tournant...
On connaît les mauvaises solutions, comme celles adoptées par le maire de Grenoble, qui traquent sans merci, tout ce qui existe à quatre roues, et qui à coups de bordures en béton, a transformé sa ville en autoroutes pour trottinettistes decomplexés, tirant en fond, sur les batteries chinoises, de leurs engins débridés. Ou peut être d’autres édiles, mieux inspirés qui remettent en service d’anciennes lignes de chemin de fer, jugées peu rentables par les technocrates, de la SNCF, mais qui, lorsqu’elles sont sécurisées, peuvent offrir des alternatives crédibles, à ces délires numériques, qui accompagnent des tonnes de CO2, déversées dans l’atmosphère.