Comment le géant chinois de l’automobile BYD fait vaciller Tesla

C'est une joyeuse fourmilière qui grouille à l'est de Shenzhen, un ancien village de pêcheurs devenu une mégalopole de 18 millions d'habitants. Des trentenaires en jeans et baskets rient à l'ombre d'immeubles cylindriques, tandis que les vélos, scooters et véhicules – tous électriques – circulent dans un silence saisissant. Un métro aérien, lui aussi électrique, et gratuit pour les 40 000 employés du lieu, relie les différents sites de ce parc industriel de 230 hectares. Mis à part le drapeau rouge aux cinq étoiles d'or de la République populaire de Chine qui flotte au vent, le siège du constructeur automobile chinois BYD ressemble à n'importe quel campus de la Silicon Valley, terrains de basket-ball compris.

Érigé le long de la Biyadi Road, il symbolise un pays à la pointe de l'innovati...