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« Et ce projet de bagnole, c'est quoi ? » En cet été 2020, alors qu'il déambule dans le centre de design de Renault, à Guyancourt (Yvelines), Luca de Meo est intrigué par une maquette. Une R5 orange tape dans l'œil du tout nouveau directeur général.
« Pourquoi n'est-elle pas dans les plans ? » s'enquiert l'Italien auprès des designers. Le projet a été retoqué au motif qu'il ne fallait « pas faire de trucs rétros ». Quelle hérésie pour Luca de Meo, lui qui a relooké, en 2007, la mythique Fiat 500 ! Le succès de la Cinquecento, vendue à 3 millions d'exemplaires, ainsi que la résurrection de la marque espagnole Seat lui ont valu un surnom : « L'as du marketing ».
Quoi de plus naturel pour lui que de relancer une R5 qui s'est vendue à 5,7 millions d'exemplaires entre 1972 et 1984, voire 9 mi...
C’était évidemment de la dérision. Mais je crois que vouloir redorer l’image de Renault avec un modèle uniquement électrique est une grossière erreur par les temps qui courent. L’ avenir le dira.
Est un spécialiste de la voiture électrique qui n'a que des défauts pour lui. Je n'en suis pas fan, et loin s'en faut, mais ces véhicules peuvent être utiles, d'autant plus que leur autonomie s'accroît.
Quand on a une voiture électrique et qu'on habite Paris, on la recharge où ?
C'est la grosse question. Bruxelles avait fait une étude sur l'installation de prises dans toute l'Europe : estimation 120 milliards d'€. J'habite dans le 20e arrondissement, et rien de nouveau dans ce domaine, pas plus dans le garage souterrain où j'ai garé ma voiture pendant deux ans. La recharge en ville, c'est vraiment le gros point noir de l'électrique.
Ne serait-il pas plus intéressant de se tourner vers les Full Hybrides ?