Colère des agriculteurs : les blocages pourraient durer jusqu’à samedi

Une mobilisation agricole partie pour durer. Depuis une dizaine de jours, la colère gronde dans le monde agricole. Mardi 30 janvier, plusieurs autoroutes d'Île-de-France ont été bloquées par des tracteurs, la préfecture de police ayant appelé les Franciliens à « privilégier les transports en commun ».

Baisse de la fiscalité sur le gasoil non routier (GNR), accélération des paiements des mesures de la PAC, versement rapide des indemnisations annoncées à la suite des tempêtes et inondations… Les revendications des syndicats sont légion.

Si le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une série de dix mesures de simplifications administratives, les agriculteurs restent déterminés. Et le ministère de l'Intérieur s'inquiète de la suite du mouvement. Selon une note du renseignement consultée par Europe 1, les manifestants vont maintenir les blocages pendant « au moins cinq jours », soit jusqu'au samedi 3 février, malgré les annonces de Gabriel Attal lors de son discours de politique générale, mardi, devant l'Assemblée nationale.

Des agriculteurs toujours mobilisés

Le nombre d'exploitants participant aux actions de blocage continue d'augmenter, selon la radio. Au cours de la seule journée de lundi, ils sont passés de 3 000 à 9 000 manifestants recensés. Les autorités craignent que le mouvement ne se durcisse et que des confrontations éclatent avec les forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation de « 15 000 policiers et gendarmes ». À LIRE AUSSI Colère des agriculteurs : derrière le mouvement social, des enjeux de pouvoir